Une dame, qui pousse, dans un supermarché, un caddie bourré de ses achats, s'impatiente en faisant la queue à la caisse. - Vous ne pourriez pas vous presser un peu, demande-t-elle à la caissière qui passe, paisiblement, les articles des précédents clients au scanner. Voyez-vous, j'en ai au moins pour 1200F.
et, si ça traîne encore longtemps comme cela, au moment de payer, mon tranquillisant aura cessé de me faire effet. |
- Je ne comprends pas pourquoi vous êtes venu me consulter, dit, après trois quarts d'heure d'entretien, le psychanalyste à un nouveau patient.
La seule chose au monde qui ait l'air de vous tracasser est de trouver des clients pour votre cordonnerie. - Justement !
C'est à ce propos que je voulais faire un accord avec vous. Est-ce que, lorsque vous constatez qu'un de vos clients, étendu sur le divan, porte des chaussures aux semelles trouées, vous pourriez lui donner ma carte en lui disant que, s'il se recommande de vous, pour un ressemelage, je lui ferai dix pour cent de réduction ? |
Un monsieur téléphone au patron d'une pizzeria. - J'ai trouvé dans ma boîte à lettres une publicité où vous affirmez que vous garantissez la livraison à domicile de vos pizzas, dans les trente minutes qui suivent la prise de la commande. - En effet. - Et que se passe-t-il si ce délai n'est pas respecté ?
- En ce cas, vous vous accordez, avec mon livreur, pour dire que si les flics consacraient leur temps à régler la circulation au lieu de faire la planque pour garder des réfugiés politiques de haut rang, il y aurait moins d'embouteillages.
Et, sur cette constatation, vous lui donnez un bon pourboire et vous vous quittez bons amis. |
Un jeune marié, qui s'est disputé le matin avec sa femme, profite de la pause de midi pour aller lui faire des excuses, au grand magasin où elle tient le bureau des réclamations.
Attendrie, elle conclut leur réconciliation par un long baiser.
Son mari reparti, elle demande à un monsieur, qui attendait son tour :
- Que puis-je pour vous ?
- Heu...
dit-il, en reluquant la jolie fille, j'ai exactement la même réclamation à formuler que le jeune homme qui vient de passer. |
- Ils sont terribles, dans ces magasins, à vouloir être toujours en avance sur les saisons, dit un homme à sa femme.
Enfin, début octobre, ça me paraissait le moment idéal pour m'acheter un manteau en mouton retourné. Eh bien, partout où j'en ai cherché un, ils en sont déjà aux chemisettes et aux bermudas ! |
- Comment se fait-il, demande une cliente à son boucher, que le même rôti de veau coûte, aujourd'hui, dix francs de plus que la semaine dernière.
Le veau aurait-il augmenté ?
- Le veau, non, répond le commerçant.
C'est le prix de la ficelle qui a fait un bond. |
- Je me demande, dit à son époux, une dame qui vient de faire ses courses, si notre boucher est vraiment honnête. - Pourquoi te poses-tu cette question ?
- Au moment où il s'apprêtait à peser mon rôti de veau, il a fait tomber son crayon à bille sur le plateau de la balance.
Et, d'un coup, l'aiguille est passée de 1,300kg à 1,700kg. |
Ayant réussi à s'introduire chez un couple sans défiance, un représentant, particulièrement agressif, tente de leur vendre une Encyclopédie en 36 volumes.
A la fin, pour l'écoeurer,le mari lui lance :
- Je n'ai absolument pas besoin de votre Encyclopédie:
Tout ce qu'il y a dedans, je le connais. Un peu incrédule, le représentant questionne :
- Réellement ?:
Vous connaissez tout ?
- Tout !
- Alors, il faut que vous achetiez mon Encyclopédie - pour vous amuser à y rechercher les erreurs. |
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