- J'ai revu, l'autre jour, un de mes anciens élèves, raconte un professeur de lycée, et ça m'a vraiment démoralisé. - Bah !
il faut vous dire que, malgré vos efforts, tous vos élèves ne pouvaient pas réussir, dans la vie. - En fait, ce qui m'a surtout démoralisé, c'est que le garçon que j'ai vu était le cancre de la classe - et qu'aujourd'hui, comme animateur-producteur à la télévision, il gagne autant par mois que tout ce que j'ai pu être payé en vingt ans de carrière. |
- Je sais bien, dit un professeur de lycée, que mes cours de maths sont particulièrement soporifiques.
C'est pourquoije ne me formalise pas quand je vois un de mes élèves regarder discrètement sa montre.
Mais ce que je ne supporte pas c'est qu'ensuite il la tapote du doigt, pour la faire repartir, en pensant qu'elle a dû s'arrêter. |
Le commissaire de police, venu acheter un quotidien à la librairie-tabac-journaux de son quartier, fronce les sourcils en voyant un gamin d'une huitaine d'années emporter un magazine danois particulièrement gratiné. - Vous n'avez pas honte, dit le policier à la commerçante, de vendre à cet enfant des revues pornographiques ?
- Mais, proteste-t-elle, c'est pour son bien. - Comment cela ?
- Vous pensez bien que les galipettes de ce genre-là, à son âge, ça ne l'intéresse pas.
Par contre, elles lui évitent, chaque semaine, une bonne correction, depuis qu'il a trouvé l'astuce de glisser un de ces magazines dans son bulletin de notes, au moment de le faire signer par son père. |
Un matin, des étudiants constatent que des travaux leur interdisent d'entrer, comme ils en ont l'habitude, dans les locaux d'une Faculté de droit.
Une pancarte précise :
PORTE CONDAMNÉE Le lendemain, un tagueur a ajouté, sur le mur voisin, avec une bombe à peinture :
FAITES APPEL |
Un professeur d'histoire raconte :
- En 1800, Napoléon Bonaparte écrasa les Autrichiens à Marengo. Un élève questionne :
- Qu'est-ce qu'il avait comme voiture ? |
C'est le jour de la rentrée à l'internat du Lycée mixte André Malraux. Le directeur de l'établissement, puis le principal, y vont de leur speech d'accueil, et surtout de leurs recommandations :
Le dortoir des filles est DÉFENDU pour tous les garçons, et de la même manière, le dortoir des garçons est DÉFENDU pour les filles.
Quiconque sera surpris en train d'enfreindre cette règle pour la première fois devra payer une amende de 200 francs.
À la deuxième infraction, l'amende est de 600 francs et la troisième fois, l'amende sera de 1200 francs.
Y A-T-IL DES QUESTIONS ?
Et à ce moment là, un jeune homme s'avance et demande timidement :
- C'est combien si on veut un laissez-passer pour l'année ? |
Un petit écolier, qui rentre de l'école, dit à son père :
- La maîtresse a lu ta lettre où tu protestais parce qu'elle m'avait donné cent lignes à faire. - Et qu'est-ce qu'elle a dit ?
- Que tu copies deux cents fois, pour demain, le mot « salutations », en l'écrivant, cette fois, avec un t et non pas avec deux s. |
Un professeur explique à ses élèves :
- Dans la vie, ce qu'il faut, c'est poser des questions.
Une étudiante demande simplement :
- Pourquoi ? |
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