- Comment, demande-t-on au directeur d'une petite entreprise, réussissez-vous des affaires aussi florissantes ?
- J'ai la chance, explique-t-il, d'avoir une assistante au flair extraordinaire.
A chaque fois que j'ai une décision à prendre, je lui demande son avis et il me suffit, ensuite, de faire le contraire. |
- Je ne comprends pas, monsieur le directeur, dit une secrétaire :
cette lettre d'un gros client, que vous recherchez désespérément, quand je l'ai reçue, je me suis bien gardée de la classer-précisément pour qu'elle ne coure aucun risque d'être perdue. |
Un patron convoque ses principaux collaborateurs :
- Les affaires marchent mal, leur dit-il.
Faites travailler vos cerveaux. Dans un quart d'heure,je veux que vous ayez déposé, dans cette boîte, vos suggestions pour faire sortir notre firme de la crise. Un quart d'heure plus tard, il procédait au dépouillement.
La plupart de ses collaborateurs avaient émis la même idée :
Prenez votre retraite.
Allez à la pêche et laissez-nous travailler en paix. |
- J'ai renoncé, dit un industriel belge, à autoriser la pause-café à mes employés.
A chaque fois qu'ils abandonnaient leur travail pendant cinq minutes, ils avaient ensuite besoin d'effectuer un stage de quinze jours pour se remettre au niveau. |
Le patron d'une petite entreprise convoque une de ses secrétaires :
- Mademoiselle Catherine, lui dit-il, hier soir, vous n'étiez pas sortie depuis dix minutes de mon bureau, où je vous avais fait l'amour sur la moquette, que mes quarante-sept employés, sans exception, étaient déjà au courant Tant d'efficacité mérite sa récompense.
Vous êtes nommée responsable du Service de la propagande et des relations publiques. |
La femme, horriblement jalouse, d'un homme d'affaires, pénètre en trombe dans l'antre de son mari.
Là, elle découvre le spectacle auquel elle s'attendait :
- Albert, se met-elle à hurler, je t'y prends, à cajoler ta secrétaire, et l'asseyant sur tes genoux. - Ma chérie, dit le coupable, tu fais une effroyable méprise. - Comment, proteste sa femme, tu n'étais peut-être pas en train d'embrasser cette créature au corsage défait ?
- Si, si, bien sûr. - Alors, que viens-tu me chanter, avec ton effroyable méprise ?
- C'est que Mlle Hélène n'est pas du tout ma secrétaire mais celle de Christophe, mon associé. |
- Monsieur, dit une secrétaire intérimaire,je crois qu'un de vos amis vous demande au téléphone. - Comment !
explose le patron.
Vous croyez, vous croyez !
Que vous faut-il pour en être sûre ?
- Qu'il soit un peu plus explicite.
Quand j'ai décroché l'appareil, il m'a juste demandé :
Allô, c'est toi, vieille andouille ? |
Un de ses débiteurs vient trouver un industriel :
- Vous êtes un bandit !
lui dit-il.
Vous avez même, il y a quelques années, été condamné à un an de prison avec sursis pour escroquerie. - Comment savez-vous cela ?
- C'est un détective privé qui a enquêté sur vous. - Et combien vous a-t-il pris, pour cette enquête ?
- Dix mille francs. - Vous seriez venu me trouver directement, je vous renseignais encore mieux pour seulement la moitié de cette somme. |
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