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Lire une chanson paillarde |
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Chanson de Lourcine
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De l'hôpital, vieille pratique
Ma maîtresse est une putain
Dont le vagin syphilitique
A vérolé l'quartier latin
Mais, moi, vieux pilier de l'école
Je l'aime à cause de son mal,
Oui ! de son mal.
Nous sommes unis par la vérole
Mieux que par le lien conjugal. (Bis)
Oui, la vérole nous assemble
Sous les mêmes lois tous les deux
Nous vivons, nous souffrons ensemble
Plus heureux que des demis dieux
Tous les matins choquant nos verres,
Nous buvons le Van Sawieten,
Le Van Sawieten !
Et nous nous partageons en frère
Les pilules de Dupuytren. (Bis)
Nous transformons en pharmacie
Le lien sacré de nos amours
Les plumaseaux et la charpie
S'y confectionnent tour à tour
Tandis qu'avec le bichlorure
Elle me fait des injections
Des injections !
Avec l'asxonge et le mercure
Moi, je lui fait des frictions. (Bis)
Délassement de l'innocence
Je regarde chaque matin
Si quelque nouvelle excroissance
Ne vient pas orner mon vagin,
Tandis qu'avec un oeil timide
Elle jette un timid' regard
Timid' regard !
Sur mon corps que les syphilides
Ont taché comme un léopard. (Bis)
Quand nous serons las de la Terre,
Nous cesserons tout traitement
Et rongés par un vaste ulcère
Ad patres, nous irons gaiement.
Nous nous ferons une supplique
Pour être tous les deux portés
Les deux portés !
Dans un musée pathologique
A la section des vérolés . (Bis)
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